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my holiday blog
3 août 1998

le World Trade Center

IMG_2245Cette fois, il est six heures quarante cinq quand nous descendons de l' hôtel.  Après une promenade dans East Village, Greenwich village, Soho et Tribeca, nous prenons le ferry qui va jusqu' à Staten Island pour profiter d'une vue rapprochée de la statue de la liberté.  La vue de Manhattan est superbe, dominée par les deux plus hautes tours, le World Trade Center.

L'après-midi, nous faisons un tour à la Bourse grâce à des tickets obtenus gratuitement le matin même.  Ensuite, nous prenons la direction des Twin Towers.  Du toit le panorama est prodigieux.  Il faut moins de cinquante huit secondes pour parvenir au cent septième étage.  Nous nous installons pour admirer la vue.  On domine les tours qui semblaient toucher le ciel et aux pieds desquelles on se sentait écrasés quelques instants plus tôt.  A mesure que la nuit nous enveloppe, les bâtiments s' illuminent, et bientôt leurs contours disparaissent.  Les lumières sont des lucioles et tout en bas, les phares rouges des voitures mobiles sont des filaments incandescents.  Le soleil est enfin couché, la nuit est noire, la ville est fascinante, grouillante de lumières multicolores. J'ai le sentiment de ne pas appartenir au même monde, d'être à part, tellement tout est petit, minuscule.  Je ne trouve pas cette ville belle, je ne suis pas saisie d'admiration pour elle quand je suis tout en bas et je déambule dans ses rues.  C'est du ciel que je l'aime car elle parait humaine, elle perd enfin son gigantisme, sa gargantuesque apparence.  En bas on se sent happé par sa démesure, minuscule devant ses blocs de béton infinis.  En haut, elle redevient commensurable.  On l'embrasse tout entière d'un coup d'oeil.  J' imagine ces gens tout en bas dans leur voiture, leur taxi, leur appartement; je les imagine au volant de leur véhicule, fatigués après une longue journée de travail, ou s'engouffrant dans une bouche de métro, pressés de rentrer chez eux, ou avachis sur leur canapé, éreintés par le bruit et le tumulte. Loin de cette agitation, nous savourons cet instant magique.  Quel beau spectacle nous offre New York!  Elle brille de mille feux.

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