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my holiday blog
26 février 2011

Sur les routes indiennes

C'est un flot ininterrompu de voitures, de camions, de bus, d'auto-rickshaws, de motos et de vélos dans un concert continuel de klaxons.  Au bord des routes, des femmes dans leurs saris aux couleurs chatoyantes, des hommes, des enfants marchent, attendent le bus.  Même à la nuit tombée, ils  continuent de marcher le long des routes tels d'infatigables marcheurs.  Ils sont partout.  Ils sont le paysage principal. 

Conduire en Inde est comme un jeu.  Le but est d'éviter les autres, éviter les piétons, éviter les voitures qui doublent n'importe où, éviter la collision.  Pour prendre un auto-riskshaw, il faut avoir le coeur bien accroché.  On croit toujours que cela ne passera pas et cela passe toujours.  C'est cela l'Inde: tout est possible, ou plutôt, ce qui nous semble inconcevable est possible en Inde.

La première chose que l'on remarque donc est la foule, bigarrée et disparate, colorée, colorée comme les maisons, les mosquées, les églises, comme les bus, les camions, les bateaux.

La deuxième chose est l'imbrication des époques.  La modernité ne chasse pas le passé, la modernité et le passé s'agglomèrent.  Les mots que j'utiliserais pour définir l'Inde est “enchevêtrement”, “mosaique”, un ensemble de choses hétéroclites; mais dans ce méli-mélo, tout semble à sa place, le tout est harmonieux.  Des bâtiments grisâtres, modestes et décatis affichant une décrépitude inéluctable, côtoient de grandes bâtisses neuves aux teintes vives.  Ici, l'Ambassador, l'automobile emblématique de l'Inde des années cinquante et la dernière voiture moderne roulent côte à côte.  Finalement, seule la nature ne varie pas: les paysages verdoyants du Kérala sont uniformes, pittoresques mais uniformes.

 

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